Qui dit ombre, dit lumière.

February 28, 2022

Ça pourrait presque être les paroles d’une chanson de Stromae...

Qui dit ombre, dit lumière.

Ça pourrait presque être les paroles d’une chanson de Stromae.

Il s’agit ici, du livre Le choix de la lumière de Deepak Chopra, Debbie Ford et Marianne Williamson que j’ai choisi de vous partager, et pas des plus faciles !

Disons-le franchement, tout le monde n’est pas forcément prêt à y aller, dans ce cas pas de problème il suffit de passer son chemin et d’y revenir peut-être plus tard.

Je crois cependant que chacun trouvera dans ce livre s’il le souhaite en tout cas, de quoi se frayer un chemin sombre mais rédempteur fait … d’ombres et de lumières.

« Telle une véritable boîte de Pandore remplie de secrets susceptibles de détruire tout ce que nous aimons, notre part d’ombre peut être enfermée à double tour et nous pouvons décider de ne pas s’occuper d’elle. D’être dans le déni. »

Jung, la décrit ainsi : « L’ombre correspond à la partie que nous préférerions ne pas être. »

Du moins temporairement.

« Ou alors on peut décider soi-même de l’ouvrir et de voir son contenu pour transformer notre vie. On peut aussi avoir à l’ouvrir, tout à coup, parfois trop tard ...» J'ajouterai mais jamais pour rien.

Un frisson s’empare vite de nous à la lecture de ces quelques lignes. Celui de la Peur ? De la Culpabilité ? De la honte ? Les 3 ? Voire encore d’autres émotions plus complexes ? Possiblement.

La question centrale se pose très vite et sans détour. Alors ?

« Quelles sont nos zones obscures celles qu’on porte en nous, celles de notre histoire ? Car nous en avons tous une. »

Ce qui ressort le plus immanquablement, à la lecture de ce livre, c’est que le plongeon est tout et, surtout personnel.

Et à la façon dont cette phrase est répétée tout au long du livre, il semble bien, que ce n’est simple pour personne de se faire ne serait-ce qu’à l’idée, d’y aller.

Car oui, de toute évidence « Nous ayons été conditionnés, depuis tout petit, à redouter le côté sombre de la vie aussi bien que le côté sombre de notre personnalité. Et alors même que réprimer et ignorer notre facette sombre est devenu une habitude… vouloir la fuir ne fait alors que renforcer le pouvoir de l’ombre. »

Cette ombre, que l’on matérialise quand le soleil est haut dans le ciel et qui nous suit même quand on cherche à la fuir… comme ce que les enfants essayent parfois de faire, en riant sur la plage.

Cette ombre, à la fois physique et psychique, est effectivement indissociable de la lumière… dans laquelle nous aimerions pourtant vivre constamment.

Impossible de s’en défaire, oui mais alors comment la vivre ?  

Le tout est « d’en prendre conscience et de se relier à ce qui n’est pas forcément valorisé dans nos sociétés mais qui nous constitue intrinsèquement… et dès l’enfance : accepter de ne pas être « bons » tout le temps et apprendre comment libérer les envies de l’ombre par des moyens de « simple » reconnaissance. »

A la lumière du livre, on découvre ainsi 4 étapes pour ne pas se mettre à dos notre ombre.

1-    Arrêtez de projeter :

Tout le monde utilise la projection pour ne pas avoir à examiner ses profondeurs. C’est une défense inconsciente.

Par exemple : la colère, ne pas la supporter chez soi peut faire que vous l’attribuiez à un groupe social en les étiquetant comme : Violents.

En résumé : « Je suis bien et vous ne l’êtes pas » quel que soit le motif, est biaisé. Au contraire, si vous êtes à l’aise avec vous-même vous étendez cela aussi aux autres.

Pour arrêter de projeter : « II faut percevoir ce que vous faites, contacter le ressenti caché sous la surface et faire la paix avec ce sentiment. »

J'ai testé cela, pas plus tard qu’hier et j’avoue que ça marche plutôt bien. Je me suis sentie très vite plus légère.

2-    Détachez-vous de vos émotions négatives :

Cette formulation on l’a déjà beaucoup entendue, mais la phrase suivante l'explicite bien selon moi : « Libérer notre côté négatif est une phase acrobatique. Vous devez en devenir responsable ( ça dépend de moi) sans vous laisser submerger ni vous identifier à votre négativité. Ce côté négatif n’est plus à vous à partir du moment où vous connaissez votre vrai moi situé au-delà de l’ombre. »

Cette phrase, je l’ai relue plusieurs fois, pour bien m’en imprégner car elle est vraiment agissante une fois qu’on a ressenti sa force. A vous voir pour vous.

3-    Cessez de vous juger :

« Toutes les émotions ont leur valeur propre, cependant quand on commence à les juger n’importe laquelle peut causer des dégâts. Commencez à sympathiser avec vous-même et avec elles. » Le « petit juge » cesse alors immédiatement d’exister.

4-    Reconstruisez votre corps émotionnel :

Alors que l’ombre enseigne ses tactiques de projection, de reproches, de culpabilité... il faut tout comme l’on donne des choses saines à manger à son corps, donner des ingrédients saints à nos émotions et nos pensées :

La plénitude / La résilience / donner de soi-même / être généreux en esprit / voir à travers ses peurs / communiquer avec son moi supérieur… ne pas laisser l’ombre nous guetter du coin de l’œil, et du cœur.

Ce livre foisonne de milles choses qui demandent selon moi, de l’approfondissement, de la relecture et beaucoup d’écoute de soi. Je vous laisse découvrir cela à votre rythme, sans me risquer à passer trop vite sur tout ici.

Je termine avec un petit tour du côté de Jung.

« Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité.

Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. »

Serons-nous le papillon qui a force de ne vouloir que trop de lumière s’y brûle… ou au contraire oserons nous voler là où le soleil ne brille pas toujours pour mieux nous éclairer ?

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